Le PIREDD 2 MAI NDOMBE imprime ses premières marques positives

Démarré officiellement à la suite du Contrat MOD (ZR-PIF-307912-CS-CDS) signé en date 11 octobre 2022 entre l’UC-PIF et le consortium FRMi/WWC, le Programme Intégré REDD+ Maï-Ndombe a amorcé sa deuxième phase de mise en œuvre dans le cadre du Programme d’Investissement pour la Forêt en RDC. Cette seconde phase vise à étendre à l’ex-District du Maï-Ndombe les investissements sectoriels et habilitants déjà en cours dans l’ex-District des Plateaux sur financement du PGAPF.

Son but est de développer un modèle juridictionnel provincial de développement vert avec des initiatives et incitations basées sur le résultat. Il est financé à hauteur de 10 millions de dollars américains grâce au fonds CAFI (Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale) à travers le FONAREDD. L’accord de ce don est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) avec l’appui de la Banque Mondiale agissant comme Agence d’Exécution du CAFI.

Depuis le lancement de sa phase 2, le PIREDD Mai Ndombe a enregistré des résultats positifs qui augurent des perspectives nouvelles et très prometteuses pour le développement de la Province du Maï-Ndombe et viennent consolider les acquis de la phase 1.

Au nombre de ces résultats, nous pouvons noter entre autres :

• L’installation des pépinières prévues avec l’aide des communautés villageoises et des fermiers ;
• L’identification progressive des terrains de plantations pour les saisons agricoles A et B de l’année 2023 (soit 1 646 ha de terrain pour la plantation d’acacia, 144 ha de cacao, 56 ha de Kolatier, 3 ha d’oranger, 687 ha de palmier à huile et 84 ha de piment) ;
• La redynamisation des 4 CARG (Conseil Agricole Rurale de Gestion) de Territoire et des 15 CARG de Secteur considérés comme des organes propulseur du développement à la base au-delà du Projet ;
• La réception des pistes rurales et ouvrages d’art (ponts et dalots) réhabilités ainsi que le début de l’entretien de ces pistes en mode HIMO créant ainsi de l’emploi et des revenus pour les jeunes et les femmes vivant le long de l’axe Mushie-Lediba et ce, après l’obtention du Consentement, Libre, Informé Préalable (CLIP) ;
• La signature des protocoles d’accord avec les services techniques étatiques en vue du renforcement des capacités de ces derniers et d’une meilleure collaboration aux fins de l’atteinte des objectifs assignés au projet ;
• L’organisation de la vente du piment d’Oshwe vers Kinshasa.

L’atteinte de ces premiers résultats a été rendue possible grâce à la mise sur pied d’une trilogie d’approches stratégiques. La première approche a consisté à renforcer les capacités des services techniques décentralisés des Ministères sectoriels concernés (Environnement et Développement Durable, Agriculture et Développement Rural). La seconde a porté sur le renforcement des capacités des communautés locales et entités territoriales pour la gestion des terroirs sur le modèle des Comités Locaux de Développement (CLD) et des Conseils Agricoles Ruraux de Territoires (CARGT) préconisés par le Ministère du Développement Rural. La troisième approche est celle d’appuyer la mise en œuvre des Plans de Développement Durable et des Plans Simples de Gestion des terroirs villageois.

Au regard des premiers résultats atteints, tout porte à croire que la phase 2 du PIREDD Maï-Ndombe a pris son envol vers la constitution d’un modèle juridictionnel provincial de développement vert conformément aux objectifs qui lui sont assignés.